CONCLUSO IN TUNISIA IL XXII CONVEGNO DELL’AFRICA ROMANA

Il XXII Convegno de L’Africa Romana si è concluso il 20 dicembre 2022  a Sbeitla, sul tema «L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio-Claudii», con un contributo della Fondazione dì Sardegna, che è stato impiegato soprattutto per studenti e giovani ricercatori. Oltre 50 le relazioni svolte, escursioni a Sufetula, Haidra-Ammaedara e Kasserine-Cillium. Sono state concesse borse da 500 € (in parte finanziate dall’ERSU e dalla Fondazione di Sardegna) a 17 studenti delle Università di Cagliari e di Sassari: Roberta Rita Alzu, Gabriele Baldino, Antonio Biddau, Chiara Cappai, Adelasia Del Rio, Gabriella Deriu, Elisabetta Deriu, Simone Erbì, Alessandro Lorenzo Fontana, Giulia Loi, Giulia Pia, Maria Pilo, Sara Porru, Marta Sale, Francesco Sanna, Aurora Maria Usai, Alessia Vaccargiu. Coordinamento di Alberto Gavini, assistito da Ernesto Insinna.

Il convegno è stato promosso dal Centro di Studi Interdisciplinari sulle Province Romane dell’Università degli Studi di Sassari, d’intesa con il Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione, con il Dipartimento di Scienze Umanistiche e Sociali, con il Dipartimento di Lettere, Lingue e Beni Culturali dell’Università di Cagliari, con l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, con l’Institut National du Patrimoine de Tunisie,  con la Scuola Archeologica Italiana di Cartagine, l’Université de Paris-Nanterre, l’Association Historique et Archéologique de Carthage, con il patrocinio del Ministère des affaires culturelles de la Tunisie e dell’Association Internationale d’Épigraphie Grecque et Latine, con il contributo della Fondazione di Sardegna. Il Convegno  è stato dedicato al tema «L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio-Claudii». Sessione speciale sulle nuove scoperte epigrafiche. Sbeitla, Hotel Resort La Byzacène. L’incontro è stato aperto dal Governatore di Kasserine; sono seguiti gli interventi di Samir Aounallah, Mustapha Khanoussi i rapresentanza della Ministra degli Affari culturali, del direttore generale dell’INP Faouzi Mahfoud, di Paola Ruggeri che ha introdotto il tema, di Frédéric Hurlet, del Prorettore alla ricerca dell’Università di Cagliari Luciano Colombo, del Vice Presidente ISMEO Sergio Ferdinandi. Hanno partecipato studiosi provenienti da 12 paesi, Tunisia, Algeria, Marocco, Italia, Francia, Germania, Danimaca, Olanda, Spagna, Agentina, Portogallo, Belgio, Malta. Sono pervenuti moltissimi messaggi di adesione (Roger Hanoune, Sergio Lazzarini, Maria Antonietta Rizzo Di Vita, Savino Di Lernia). La parte organizzativa è stata curata da Haytem Abidi. Le Sessioni (con 52 relazioni e ampio dibattito) sono state presiedute da: Cinzia Vismara e Michel Coltelloni  Trannoy; Antonio Ibba e Sabine Lefebre; Pier Giorgio Spanu e Ali Drine; Elena Caliri e François Baratte; Antonio Corda e Mansour Ghaki.

La seduta introduttiva è stata presieduta da Samir Aounallah, quella conclusiva è stata presieduta da Jesper Carlsen. In totale 52 relazioni, 8 posters, due comunicazioni scritte, 5 presentazioni di libri, che hanno coinvolto archeologi, storici, epigrafisti, giuristi, concentrandosi soprattutto sul Nord Africa e sulla geografia nella storia.

Nell’occasione si è svolta una frequentata assemblea SAIC (18 dicembre), anche con collegamento on line, introdotta dal saluto del prorettore alla ricerca dell’Università di Cagliari prof. Luciano Colombo. Nell’occasione l’INP ha premiato alcuni studiosi come “amici della Tunisia”:  François Baratte, Fethi Bejaoui, Mansour Ghaki, Mustapha Khanoussi, Attilio Mastino, Louis Maurin.

Pubblichiamo in anteprima le conclusioni di Claude Briand Ponsart e Attilio Mastino

Conclusioni al XXII Convegno de L’Africa Romana

Sbeitla (Tunisia), 18 dicembre 2022

Claude Brian-Ponsart,

Chers collègues, chers amis,

Au terme de ces journées très denses, il faut en premier lieu adresser tous nos remerciements aux organisateurs responsables de la réussite de cette belle réunion, les Professeurs P. Ruggeri et A. Mastino, qui ont une fois encore mis toute leur énergie et leurs compétences au service du XXIIe congrès international de L’Africa romana, ainsi que les institutions italiennes qui ont rendu possible cet évènement dans la lignée de ces rencontres exceptionnelles par leur régularité, par la quantité et la qualité des résultats scientifiques exposés. De même, il convient de remercier le Professeur S. Aounallah, l’Institut National du Patrimoine et les institutions tunisiennes, le Professeur F. Hurlet et l’Université Paris-Nanterre qui ont œuvré dans ce sens et ont contribué à la réussite de cette nouvelle manifestation scientifique. Nous ne saurions oublier tous ceux qui, anonymement, ont collaboré avec diligence à son bon déroulement. Que tous soient félicités pour nous avoir offert la possibilité de nous retrouver après les années de turbulence que nous avons vécues. Ce congrès, au cours duquel nous avons pu entendre une cinquantaine de communications et regarder une dizaine de posters, est la démonstration éclatante que des rencontres fructueuses peuvent se tenir en dépit des obstacles.

Le thème proposé aux participants permettait de réfléchir à la fois sur une période souvent délaissée par l’historiographie depuis le jugement négatif de Mommsen et sur les différentes modalités mises en œuvre par le pouvoir et les habitants en vue de poser des bases pour un devenir durable au sein d’un environnement qui demeurait largement libyque ou libyco-punique. La variété des sujets évoqués par les communications à l’intérieur de ce cadre et la complémentarité entre les sources examinées attirent particulièrement l’attention. Les diverses facettes de la documentation africaine ont fait l’objet d’analyses attentives : les textes littéraires bien sûr, mais aussi l’épigraphie qui a occupé le premier rang et sans laquelle les historiens seraient bien démunis, l’archéologie, la numismatique, l’iconographie ont été tour à tour sollicitées. À l’intérieur du cadre chronologique défini, aucune phase n’a été négligée depuis le IIIe siècle av. n. è., avec les soldats maures et numides dans les armées carthaginoises et les relations diplomatiques entre Rome et les rois numides, jusqu’aux Julio-Claudiens, voire un peu au-delà.

Les questions institutionnelles ont largement retenu l’attention et fait l’objet de nombreuses relectures. Concernant la période républicaine et les débuts du Principat, la loi agraire de 111 av. n. è., ses conséquences et ses interrogations, la localisation des domaines royaux dans le Cap Bon ont été envisagés, de même que les relations entre les magistrats et les cités libres, les institutions municipales d’Utique et la frappe de monnaies d’un type particulier dans cette cité. Pour les décennies ultérieures, le statut des pagi de Caesarea et d’Icosium, les bienfaits accordés à Volubilis par Claude, la pertinence du vocabulaire institutionnel ont fait l’objet de nouveaux examens. Le fondateur du Principat est apparu en filigrane au gré de plusieurs décisions prises pour mieux contrôler ou valoriser le territoire, telle la démobilisation des vétérans par Auguste, lotis dans de nouvelles colonies, ou bien l’instauration d’une nouvelle politique viaire, poursuivie par ses successeurs, tandis que quelques aspects de la politique suivie par Tibère et Claude ont été mis en exergue. En Maurétanie, le roi Juba II, bien que missionné par Auguste pour encourager la romanisation de son royaume, s’est fait le chantre de l’Africa.

Les productions, les relations commerciales, l’évolution des rapports socio-économiques au cours de la période ont donné lieu à une quinzaine de communications. Ont été évoqués le traitement du murex à Meninx, plusieurs catégories de la céramique, marqueur privilégié des échanges, et un nouveau ponderarium a rappelé l’importance du commerce de détail dans les cités. Si l’origine du trésor de Ghassira, dont les monnaies sont comprises entre la fin du IIe s. av. n. è. et Caligula, reste mystérieuse, les modifications des courants d’échanges entre l’Afrique et d’autres régions de l’empire, en particulier l’Italie et la Sardaigne, provoquées par l’augmentation des activités, ont donné lieu à plusieurs réflexions. On en a pu suivre l’évolution au cours des IIIe-IIe s. av. n. è., puis les enjeux, les incertitudes voire les convulsions pendant les conflits qui ont marqué l’ère triumvirale. À cette période comme pendant le Principat d’Auguste et celui des Julio-Claudiens, les negotiatores furent des intermédiaires parfois ambigus entre le pouvoir et les propriétaires anciens ou nouveaux. De profondes mutations ont accompagné l’insertion de la région d’Hippo Regius dans la province d’Afrique comme ce fut le cas aussi en Maurétanie tingitane. Des exposés ont traité de groupes sociaux spécifiques : les Sittiani implantés à Cirta et dans les environs, les humbles défunts du cimetière des officiales à Carthage, sans oublier les Aemilii de Thaenae bénéficiant sans doute de la sollicitude de Lépide. Différentes catégories de propriétaires et/ou d’exploitants sont apparues qu’elles aient été mentionnées dans les textes ou suggérées par des bornes de délimitation dans la plaine du Khrib ou à proximité de Thala, et il faut revoir l’occupation des territoires et la toponymie à proximité de Thabbora. Une grande famille sénatoriale, les Domitii Ahenobarbi, a été mise en valeur et le processus de formation des nouvelles élites romano-africaines a suscité de nouvelles réflexions à la lumière de récentes études sociologiques.

Le colloque a offert l’opportunité de reprendre le dossier de sites anciennement explorés mais délaissés depuis des décennies. Ce fut le cas pour les colonies augustéennes de Banasa et de Cartennae qui ont fait l’objet d’utiles mises au point, et l’emplacement des Trois-Îlots à proximité de Cherchell doit faire l’objet de nouvelles investigations, trois sites maurétaniens.

Il ne saurait y avoir de congrès de L’Africa romana sans études sur la riche documentation de Lepcis Magna, plusieurs fois mentionnée à travers l’évolution du statut d’emporium à celui de cité libre dans le cadre romain, des traits de son architecture à l’époque julio-claudienne et le développement précoce du culte impérial. À propos de celui-ci, plusieurs réflexions fondées tant sur l’épigraphie que l’iconographie ont scruté cette manifestation politico-religieuse, particulièrement sensible pendant le règne de Claude. Les chercheurs ont porté leur attention non seulement sur Lepcis Magna, mais aussi sur d’autres, dont Carthage, Thugga, Hippo Regius, et Bulla Regia pour une époque un peu plus tardive ; ils ont souligné à la fois le rôle des intermédiaires, gouverneurs et élites locales, et la visibilité de telles manifestations. Le domaine religieux n’a pas été négligé avec la magie et le projet de relecture de tablettes de défixion, l’iconographie de Sérapis sur les monnaies et celle de Tanit sur les statuettes, les voyages mythiques d’Astarté/Vénus – Melqart/Hercule qui recouvrent des liens bien tangibles existant dans le triangle formé par la Sardaigne, la Sicile et le territoire de la Tunisie actuelle. Le monde funéraire a été représenté par le rappel de l’utilisation de tophet mixtes, libyques et puniques, jusqu’à une date avancée, surtout dans le nord-ouest de la Tunisie ; l’étude des carmina epigraphica d’époque augustéenne et la datation d’épitaphes plus modestes, expression de la dévotion ordinaire, ont mobilisé l’attention d’épigraphistes.

La session consacrée aux nouveautés a, comme d’habitude, apporté son lot de belles surprises avec l’apparition d’un nouveau proconsul originaire de Thysdrus, une mosaïque tardive représentative des ateliers de Byzacène à l’iconographie quelque peu mystérieuse, un cippe funéraire d’une richesse décorative exceptionnelle, la mention de fonctions africaines détenues par des chevaliers présents en Corse, une mise au point sur les dédicaces de la forteresse byzantine de Capsa et de nouveaux milliaires sur la route Carthage-Theveste. Quant aux posters, si certains entraient dans les thèmes évoqués ci-dessus, d’autres ont apporté des informations variées sur la persistance d’influences puniques dans le décor architectonique à Utique, la diffusion des moulins à sang ou un clou rituel en bronze.

Quatre collègues ont présenté des publications récentes, un nouveau volume sur Dougga, les volumes 6 et 7 de CaSteR, la revue de la Scuola Archeologica Italiana di Carthagine, le dernier volume d’Epigraphica, les Chroniques d’archéologie maghrébine, dont il faut souhaiter que ce premier numéro soit suivi de beaucoup d’autres, et un ouvrage proposant de nouvelles réflexions sur les intrigants édifices à auges.

En conclusion et avant de donner la parole au Professeur A. Mastino pour une conclusion plus générale, il reste à remercier tous les orateurs qui ont tenu à venir à Sbeïtla pour  participer à cette réunion scientifique, chacun avec ses propres thèmes d’études. Au cours de ce congrès, ont été annoncés de futurs questionnements sur des documents connus de longue date qu’il convient de reconsidérer selon des approches moins traditionnelles, de nouvelles mises au point sont prévues – le terme italien « aggiornamento » n’a pas d’équivalent en français – et de jeunes chercheurs ont fait part de projets de recherche innovants. C’est de bon augure pour la suite des études sur l’Africa romana et, qui sait, peut-être pour de futures communications lors d’un prochain congrès ?

 

 

Attilio Mastino

Cari amici,

la Tunisia profonda e Sbeitla, ci hanno accolto giovedì al tramonto, con gli edifici splendidi che raccontano culti lontanissimi da noi, illuminati a giorno: un mondo remoto e misterioso è riemerso all’improvviso con tutta la sua freschezza e la sua bellezza. Domani ci attende la visita alla fortezza di  Ammaedara-Haidra sotto la guida di François Baratte e di Cillium-Kasserine.

Nella cerimonia di apertura ieri siamo stati onorati dai saluti di Benvenuto di Samir Aounallah, dagli interventi di Ridha Rokbani, Gouveneur de Kasserine, di Mustapha Khanoussi per la Ministra des Affaires Culturelles, Faouzi Mahfoud, directeur général de l’INP, Paola Ruggeri dell’Università di Sassari che ha assunto il testimone per questa XXII edizione di un convegno iniziato nel 1984; e poi Frédéric Hurlet (Paris Nanterre), Sergio Ferdinandi, vice presidente ISMEO, la Associazione Internazionale di Studi sul Mediterraneo e l’Oriente, Luciano Colombo, prorettore alla ricerca dell’Università di Cagliari. Siamo stato poi allietati in apertura dalla musica tradizionale tunisina-algerina-sarda.

È stato fatto un grande onore a Féthi Béjaoui, Mansour Ghaki, Mustapha Khanoussi, in quanto les « Autorités du Patrimoine tunisien »,  e poi a François Baratte, Louis Maurin e immeritatamente anche a me, come amici della Tunisia.  È un bellissimo riconoscimento. Si sono svolte in questi giorni le visite dei nostri studenti e dei nostri colleghi all’incredibile sito archeologico di Sufetula, con tanti amici che si sono mobilitati per accoglierci. Abbiamo apprezzato la generosità, l’amicizia, l’impegno organizzativo e scientifico di Samir Aounallah e dei nostri amici Tunisini.

Siamo stato accolti nelle belle sale dell’Hotel Resort Byzacène e dell’Hotel Sufetula.

Hanno partecipato ai nostri lavori quasi 200 studiosi, con 52 relazioni suddivise nelle diverse sessioni e alcune relazioni scritte (Miche Christol, Marc Mayer). Sono stati presentati otto poster e cinque volumi.

Sono pervenuti numerosi messaggi di adesione, da colleghi forzatamente assenti, dai colleghi malati, da molti studiosi che avrebbero voluto essere con noi: il tutto rivela una sorprendente attenzione per un’iniziativa nata quasi 40 anni fa.

Ringrazio i presidenti di Sessione, Cinzia Vismnara, Michèl Cotelloni Trannoy; Antonio Ibba, Sabine Lefebrvre; Pier Giorgio Spanu e Ali Drine; Elena Caliri e François Baratte; Antonio Corda e Mansour Ghaki; infine Jesper Carlsen. Le belle conclusioni di Claude Briand-Ponsart.

Tanti colleghi, tanti maestri  si sono confrontati fra loro in questi tre giorni, giovani che annunciano una generazione desiderosa i prendere il testimone, di proseguire su una strada incontri e di confronti tra le due rive del Mediterraneo.

Questo convegno ha potuto godere della presenza di alcuni insegnanti grazie all’iniziativa formativa Sofia.

Hanno organizzato queste giornate il Centro di Studi Interdisciplinari sulle Province Romane dell’Università degli Studi di Sassari (rappresentato dalla direttrice Paola Ruggeri), d’intesa con il Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione (rappresentato da  Pier Giorgio Spanu e Raimondo Zucca), con il Dipartimento di Scienze Umanistiche e Sociali (rappresentato da Antonio Ibba), con il Dipartimento di Lettere, Lingue e Beni Culturali dell’Università di Cagliari (rappresentato da Antonio Corda accompagnato dal Prorettore alla ricerca Luciano Colombo), con l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, con l’Institut National du Patrimoine de Tunisie (rappresentato dal Direttore Faouzi Mahafoud e da tanti colleghi), e con la Scuola Archeologica Italiana di Cartagine (rappresentata dal Presidente Attilio Mastino)  e l’Université de Paris-Nanterre (rappresentata da Frédèric Hurlet, che non dimentica i tempi luminosi di Ausonius), l’Association Historique et Archéologique de Carthage (rappresentata da Samir Aounallah dell’INP), con il patrocinio del Ministère des affaires culturelles de la Tunisie (rappresentato da Mustapha Khanoussi) e dell’Association Internationale d’Épigraphie Grecque et Latine (con tanti soci presenti e il saluto della Presidente Silvia Orlandi), dell’ISMEO (rappresentato dal vice Presidente Sergio Ferdinandi che ha portato il saluto del Presidente Adriano Rossi), con il contributo della Fondazione di Sardegna, sul tema  «L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio-Claudii», con una sessione speciale sulle nuove scoperte epigrafiche. Voglio ringraziare di cuore per l’impegno personale, la passione, il lavoro svolto i tre nostri amici, Samir Aounallah, Frédéric Hurlet, Paola Ruggeri del Comitato scientifico ristretto.  Gli studenti, una ventina delle Università di Cagliari e di Sassari, coordinati e guidati da Alberto Gavini ed Ernesto Insinna.  Tutti si sono uniti ai veterani che ci accompagnano dai primi nostri incontri, Cinzia Vismara, Raimondo Zucca, Pier Giorgio Spanu, Mustapha Khanoussi.

Voglio citare però una persona speciale, che avrà un futuro: il nostro amico Haytem Abidi, sempre presente dietro le quinte, capace di risolvere  problemi insolubili.

Ben 13 paesi erano presenti ai nostri incontri, la Tunisia, l’Algeria, il Marocco, come di consueto; e poi la Francia, la Danimarca, l’Olanda, la Spagna, il Portogallo, l’Italia, la Germania, Malta, mi hanno detto di non dimenticare anche il Belgio e l’Argentina, un paese che domani affronterà una prova sportiva che seguiremo in diretta con la assemblea SAIC.

I temi del nostro incontro di sono concentrati attorno alle figure di Cesare e di Augusto, partendo dall’età repubblicana fino ai Giulio-Claudii, sempre osservando la nascita e lo sviluppo della romanizzazione, l’impianto delle nuove strutture di potere:  allora la geografia nella storia, la mappa geografica di Agrippa fino all’isola Canaria verso occidente e a Cirene ad oriente.

Sono stati presentati i risultati di sintesi di lunghe ricerche sul terreno, di grandi imprese  internazionali. Giuristi, storici, archeologi, epigrafisti si sono confrontati al di là degli steccati disciplinari. Del resto Popper nel 1956 scriveva che «la mia disciplina non esiste, perché le discipline non esistono in generale. Non ci sono discipline, né rami del sapere o, piuttosto, di indagine. Ci sono solo problemi e l’esigenza di risolverli».. Anzi noi abbiamo mescolato le nostre storie, i nostri metodi, le nostre tradizioni.

Se c’è un aspetto che ha caratterizzato i nostri lavori in senso davvero nuovo rispetto alla tradizione è lo scenario quasi esclusivamente africano dei nostri studi, con puntate verso la Sicilia, la Sardegna, la Corsica.  E poi i carmina, l’instrumentum, le defixiones con un’impressionante quantità di nuovi dati, le nuove scoperte, i nuovi governatori, le famiglie senatorie come i Domitii Aenobarbi, l’ordine equestre, le élites, gli imperatori fino a Nerone,  i re e le regine, le principesse africane, Publio Sizio Nocerino e la sua grande famiglia allargata, gli aspetti istituzionali, giuridici, l’agrimensura, le grandi proprietà, la distribuzione delle terre, il rapporto tra coloni e stipendiarii, le dediche religiose come ad Ain Moccola a Thugga, Frugifer e Serapide a Thabbora, la viabilità, i traffici, i mercanti, i cippi di confine, l’armamento degli eserciti da Annibale in poi, con metodi nuovi, con inquadramento storico, interpretazioni rinnovate, con l’attenzione per la geografia nella storia, le monete, i commerci, i dona licita e quelli inlicita. Da Sufetula ci siamo spinti fino in Mauretania, a Banasa, Volubilis, Caesarea, Cartennae; i Libykà di Giuba II, con uno sguardo sull’arte, i capitelli, l’artigianato locale.

E ora il futuro: per riprendere anch’io le belle parole del cantante poeta Pierangelo Bertoli vogliamo vivere a muso duro e  tenere un piede nel passato, ma lo sguardo dritto e aperto nel futuro.

Questo Convegno ha dimostrato la vitalità dei nostri studi, le attese che si sono sviluppate negli anni, il numero crescente di giovani specialisti che si sono lasciati coinvolgere.

Vi ricordo che i testi vanno raccolti entro il 30 marzo con il limite di 10 pagine, per il volume finanziato dalla Fondazione di Sardegna, che sarà firmato da Samir Aounallah, Frédéric Hurlet, Paola Ruggeri. Il prossimo convegno si svolgerà in un paese della riva sud del Mediterraneo, secondo le indicazioni del Comitato Scientifico.

Se c’è una cosa che vorrei dire alla fine è che emersa in questi giorni la vitalità dei nostri studi, la voglia di confronto, i nuovi linguaggi, la qualità dei nuovi ingressi, tutto testimoniato dalle discussioni e da un dibattito che è stato quanto mai animato e profondo. Una speranza non solo per i nostri studi e per gli studi classici, ma anche più vastamente per il nostro domani, il domani dei nostri figli, il futuro che intravvediamo, con le luci e le ombre che conosciamo. Ci siamo preparati bene: inaugurando la Biblioteca Sabatino Moscati a Cartagine sulla collina di Didone mercoledì scorso ho ricordato le belle frasi di Marguerite Yourcenar, <<Fonder des bibliothèques, c’était encore construire des greniers publics, amasser des réserves contre un hiver de l’esprit qu’à certains signes, malgré moi, je vois venir>>.

Le primavere arabe si sono trasformate in terribili inverni: vorrei oggi che gli amici della Tunisia, della Algeria e del Marocco lavorino concretamente per costruire un futuro diverso per tutti. Proprio in quell’occasione quattro giorni fa abbiamo firmato l’accordo tra la Scuola Archeologica Italiana di Cartagine e l’ISMEO, l’Associazione Internazionale di Studi sul Mediterraneo e l’Oriente rappresentata da Sergio Ferdinando, su delega di Adriano Rossi, con l’obiettivo di sostenere il dialogo interculturale e le collaborazioni transfrontaliere, in un quado più strutturato e con più risorse. L’assemblea della Scuola archeologica italiana di Cartagine ha dimostrato l’interesse, le attese, le domande che ci vengono proposte.

Buon rientro alle vostre case, grazie per l’impegno e l’amicizia davvero straordinaria.

La scomparsa di Marco Buonocore

Con dolore annunciamo la scomparsa di Marco Buonocore (17 settembre 1954 – 24 dicembre 2022), scriptor Latinus alla Biblioteca Vaticana, custode di tanti documenti preziosissimi.
Nei giorni scorsi ci aveva telefonato perché voleva correggere la bozza sulla recensione sulla Lucania in stampa per Epigraphica 2023: avevo preso tempo, ma aveva fatto in modo da correggere i piccoli refusi. Su Epigraphica 85° (2023) pubblichiamo anche un bel lavoro inedito su Mariangelo Accursio e le iscrizioni di Beneventum.
Con lui avevamo lavorato sui viaggi di Theodor Mommsen (A. Mastino, Recensione a M. BUONOCORE, Theodor Mommsen e gli studi sul mondo antico dalle sue lettere conservate nella Biblioteca Apostolica Vaticana (Pubblicazioni dell’Istituto di Diritto Romano e dei diritti dell’oriente mediterraneo dell’Università di Roma “La Sapienza”, LXXIX), Jovene editore, Napoli 2003, in “Epigraphica”, LXVI, 2004, pp. 402-406), anche alla Biblioteca Ambrosiana (Theodor Mommsen in Italia settentrionale, Studi in occasione del bicentenario della nascita, 1817-2017, a cura di Marco Buonocore e Federico Galllo, Biblioteca Ambrosiana, Centro Ambrosiano, Milano 2018). La sua opera principale sul Mommsen è rappresentata dai due volumi Lettere di Theodor Mommsen agli italiani (Studi e testi, 520), Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana pubblicato a Viterbo nel 2017, per oltre 1200 pagine.
Da ultimo aveva voluto che recensissimo i suoi volumi di CIL IX (Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL IX 6420-6973 e 6974-7638), consilio et auctoritate Academiae Scientiarum Berolinensis et Brandenburgensis editum voluminis noni, Supplementa: Regio Italiae Quarta, Supplementum Fasciculus Primus Samnites – Frentani, edidit Marco Buonocore, De Gruyter, Berlin MMXVIII; pp. 470; isbn 978-3-11-062796-1; Regio Italiae Quarta Supplementum Fasciculus Secundus Marrucini – Paeligni – Vestini edidit Marco Buonocore, De Gruyter, Berlin MMXIX, pp. 500; isbn ISBN 978-3-11-067164-3, “Epigraphica”, LXXXII, 2020, pp. 491-495): Un’opera monumentale davvero significativa per la scienza epigrafica italiana.
Aveva curato gli Studi per Ida Calabi Limentani dieci anni dopo “Scienza epigrafica”, a cura di A. Sartori, A. Mastino, M. Buonocore (Epigrafia e antichità, 48), F.lli Lega editore, Faenza 2020.
Ci aveva raggiunto a Sassari nel 2014 quando avevamo scoperto la targa sulla visita di Theodor Mommsen in Sardegna.
Presidente della Pontificia Accademia di Archeologia aveva voluto che pubblicassimo in anteprima la nuova lettura dell’iscrizione del Sardus Pater, a proposito dei cristiani esiliati in Sardegna (I decenni tra l’esilio in Sardegna di Callisto e quello di Ponziano: i rapporti tra cristiani e pagani e la ricostruzione del tempio nazionale del Sardus Pater presso i metalla imperiali, “Atti della Pontificia Accademia romana di Archeologia (Serie III), Rendiconti”, LXXXVIII, 2015-16, pp. 159-185 ).
Sulla nostra collana “Epigrafia e antichità” aveva pubblicato anche il volume Tra i codici epigrafici della Biblioteca Apostolica Vaticana(Epigrafia e antichità, 22), Bologna 2004 e innumerevoli articoli in atti di convegno (L’officina epigrafica romana. In ricordo di Giacarlo Susini, Misurare il tempo / misurare lo spazio, gli Atti del II Seminario sulla condizione femminile nella documentazione epigrafica,  L’iscrizione esposta, Epigrafia del confine, confine dell’epigrafia) o miscellanee, come quella dedicata a Marc Mayer.
Ho ritrovato la lettera che mi aveva scritto dall’ospedale il 15 dicembre, una settimana prima di lasciarci: <<Attilio carissimo, mi sono fatto portare PC in ospedale. Ho potuto fare quelle piccole integrazioni. Adesso la recensione su Alfredo Sansone, Lucania romana. Ricerche di prosopografia e storia sociale, Roma, Edizioni Quasar, 2021 (Vetera. Ricerche di storia, epigrafia e antichità, 23), 390 pp.  è ha posto e te la invio.  Un caro abbraccio. Marco>>. 
Ci eravamo trovati sempre in piena sintonia, con rispetto e un’amicizia profonda. Lascia oggi tanti allievi, tanti colleghi che con noi lo piangono, tanti ricordi positivi, tanti progetti che senz’altro verranno portati avanti.
Attilio Mastino

IL NUOVO NUMERO DI EPIGRAPHICA 84° 2022, CAROCCI EDITORE

ARRIVATO ADESSO
EPIGRAPHICA LXXXIV, 2022, Carocci Editore
In distribuzione
Dalla Introduzione di Attilio Mastino
<<È per me un piacere e un onore presentare questo LXXXIV volume di “Epigraphica, periodico internazionale di Epigrafia” fondato da Aristide Calderini, con il sottotitolo iniziale di “Rivista italiana di Epigrafia”, dopo il congresso di Amsterdam (il primo Congresso epigrafico internazionale) in quel terribile 1938, editore Ceschina di Milano.


Questo volume, datato ad agosto 2022 alla vigilia del XVI Congressus internationalis Epigraphiae Grecae et Latinae di Bordeaux, viene pubblicato per la prima volta dal prestigioso Editore Carocci di Roma, una nostra vecchia e apprezzata conoscenza.
A partire dalla prima registrazione del 15 marzo 1974 nr. 586, la proprietà era stata assunta dai Fratelli Lega in data 27 ottobre 1999, due anni dopo Mirta Tanesini era diventata rappresentante legale. Era stata Angela Donati a chiamarmi a dirigere con lei dal 2010 la rivista assieme a Maria Bollini; otto anni dopo sono subentrato come direttore, all’indomani della sua scomparsa avvenuta il 13 ottobre 2018, anche per volontà dell’Editore F.lli Lega e della Famiglia: e ciò dal numero LXXXI, con registrazione al Tribunale di Ravenna del I luglio 2019, con l’aiuto di Maria Bollini. Quando il proprietario Fratelli Lega ha ceduto la proprietà della testata con generosità e amicizia, si è arrivati a chiedere la cancellazione dal Registro Stampa del Tribunale di Ravenna in data 22 marzo 2022; dal giorno successivo con provvedimento nr. 797/2022 (Registro Stampa nr. 1/2022) la rivista è stata registrata presso il Tribunale di Sassari. Cambia il proprietario, il rappresentante legale, l’Editore, la Tipografia, ma Epigraphica mantiene pienamente tutte le caratteristiche di internazionalità, di scientificità, di un approccio volto allo studio delle iscrizioni latine e greche e alla problematica dell’epigrafia antica: il nostro comune proposito è quello di procedere ad un ampio rinnovamento e ad un rilancio della Rivista e della Collana “Epigrafia e Antichità”, ritrovando un patto di collaborazione tra le Università di Bologna, di Sassari, di tante altre Scuole e di tante altre realtà del mondo che viviamo.


Come ho già fatto a Bertinoro qualche mese fa, per il XII Convegno “Bartolomeo Borghesi”, in memoria di Angela Donati, presentando il volume precedente, voglio esprimere intanto un vivo apprezzamento per l’azione svolta per cinquanta anni, dai
nostri Editori (in particolare negli ultimi tempi da Vittorio Lega) per assicurare la regolare uscita di Epigraphica, con questi volumi pieni di novità e di sorprese, grazie all’impegno del Comitato scientifico e del Comitato di redazione; gli ultimi numeri della rivista sono sotto gli occhi di tutti, con un prestigio scientifico e un orizzonte internazionale che desideriamo ancora allargare, facendo tutti gli sforzi possibili per mantenere standard qualitativi alti, soprattutto per proseguire un servizio a favore degli specialisti più determinati ad indagare il mondo antico con un approccio originale
e non convenzionale, con la capacità di entrare in sintonia con realtà tanto complesse, col desiderio di applicare la critica testuale a documenti talora frammentari, ma che hanno il vantaggio di collegarci al passato senza intermediazioni, con tante prospettive
inattese, formulando mille domande alle quali non sempre è possibile dare delle risposte certe. La rivista è stata affiancata dalla collana “Epigrafia e Antichità” che ha raggiunto i 48 titoli, con molti nuovi progetti per il prossimo futuro. Il nuovo Editore, al quale siamo davvero grati, preannuncia una profonda riorganizzazione della Rivista e della Collana d’intesa con la proprietà e con la pubblicazione on line dell’intera serie degli 83 volumi di Epigraphica.
Presentiamo ora tante novità, molte iscrizioni inedite, con uno sguardo internazionale e in un orizzonte di fortissimo rinnovamento, nel quale vorremmo coinvolgere tutto il mondo degli specialisti. Sempre più intendiamo procedere insieme sui differenti versanti di una disciplina davvero vivace che non si limita a presentare le scoperte delle nuove iscrizioni greche o latine, ma che investe pienamente il tema della comunicazione nel mondo antico, dell’acculturazione e della formazione dell’opinione
pubblica, si allarga alla storia degli studi, alle relazioni con l’archeologia e con la storia dell’arte, con la papirologia e con la numismatica; oggi ancor più grazie all’informatica, alle nuove tecnologie digitali, alla fotogrammetria, alla computer vision, al trattamento delle immagini, alla modellizzazione in 3D tramite lo scanner laser, alla collocazione dei reperti sul territorio tramite GPS e al rilevamento dei siti archeologici.
Lasciatemi però ricordare ancora una volta il debito che abbiamo contratto nei confronti di Giancarlo Susini e Angela Donati, la loro passione, la loro generosità, la loro disponibilità senza uguali, il magistero del loro insegnamento, la loro amicizia, che in qualche modo continua con le famiglie e gli allievi. Pensiamo che entrambi
avrebbero gioito con noi per l’uscita di questo 84° volume di Epigraphica che arriva a quasi 700 pagine con gli interventi di oltre 50 autori provenienti da tanti paesi diversi.
In 29 articoli, 8 schede e notizie, 5 recensioni (tra Roma, il Latium adiectum e la Lucania), le consuete Nouvelles Aiegl firmate dalla Presidente Silvia Orlandi e dalla Segretaria Generale Camilla Campedelli.
Vorremmo dire grazie agli autori, ai membri del Comitato scientifico e del Comitato di redazione, ai tanti revisori anonimi; insieme esprimere l’ammirazione per le molte imprese scientifiche di Università, Soprintendenze, Centri di ricerca, Deputazioni
di storia patria, Musei (penso all’impresa del Louvre a Gabii), istituzioni che hanno preceduto e reso possibili questi interventi in Italia ma in tutto il Mediterraneo: scavi, indagini in depositi, archivi, collezioni private, biblioteche, attentissime verifiche filologiche ed epigrafiche, fondate su un metodo che condividiamo tutti, quello
dell’autopsia dei documenti spesso dispersi, della ricerca dei testi collocati in collezioni o come le iscrizioni rupestri incatenate ad un territorio, ad un paesaggio e ad un ambiente; con l’utilizzo delle nuove tecnologie; riaffermiamo la responsabilità dei singoli studiosi nello stabilire il testo, nel colmare le lacune, nel proporre confronti,
con una maggiore o minore capacità di collegare spunti, idee, prospettive di ricerca, con un metodo che ha ormai caratteristiche di piena scientificità e che rende sempre più l’epigrafia una disciplina incardinata anche nell’ambito delle scienze sperimentali,
per quanto radicata nelle scienze umanistiche. Mi ha sorpreso come trent’anni fa, celebrando i cinquant’anni di Epigraphica, Giancarlo Susini avesse ben chiari il ruolo innovativo dell’epigrafia tra le discipline classiche, nei tempi nuovi che già si profilavano all’orizzonte, quelli dei social, dei messaggi rapidi e concisi, delle immagini: «l’epigrafia come scienza dell’acculturazione, di interprete dei processi anche periferici tra scrittura e lettura, di storia dei momenti civili dello sviluppo culturale» (“Epigraphica”,
cinquant’anni: l’Epigrafia sul Duemila”, in L’Epigrafia del villaggio [Epigrafia e Antichità, 12], Fratelli Lega Editore, Faenza 1993, pp. 7-13).
Oggi, raccogliendo gli stati d’animo di tutti, desidero riaffermare che siamo onorati per l’impegno degli autori, per la novità dei risultati con l’imponente materiale inedito che viene presentato in questa sede, per l’attenzione al tema della geografia nella storia, per il rapporto tra epigrafia, topografia, archeologia, tra mondo greco e mondo romano. Gli argomenti affrontati spaziano dall’età repubblicana all’età imperiale: l’Area Sacra di Sant’Omobono, col monumento onorario dei Domizi Enobarbi, verosimilmente i primi tre consoli della famiglia (192, 162, 122 a.C.). I fasti dei pretori,
con riferimento a C. Cassius Longinus nel 170 a.C., in un’iscrizione di Kibyra in Pisidia-Licia. La guerra civile in età sillana, la celebre Turma Salluitana da Casinum, con il P. Otacilius Arranes, forse di origine iberica. I formulari adottati dalle aristocrazie cittadine in Occidente, con la sottolineatura del titolo di primus nella generosità evergetica, nelle magistrature, nei sacerdozi, e ciò in ambito locale o provinciale. L’epigrafia urbana, partendo dalla riscoperta di molti dati sulla presenza di militari a Roma, in
particolare di equites singulares Augusti. La storia del collezionismo antiquario, come le iscrizioni pubblicate per la prima volta tutte insieme che permettono di aggiungere un altro piccolo tassello alla conoscenza dell’intenso rapporto che ci fu tra la famiglia
Torlonia e le antichità romane. Sono numerosi i nuovi apporti di inediti, le riletture, le edizioni critiche, come a Roma, a Ninfa in provincia di Latina, a Nettuno, a Pescara, alcune di interesse storico. L’instrumentum, dalla lamina di piombo, iscritta in greco
ritrovata presso Monte Casasia, sui Monti Iblei, uno dei luoghi di contatto fra Siculi e Greci lungo la valle del fiume Dirillo, ora nel parco archeologico di Camarina; i frammenti di opus doliare di Ap. Iunius Silanus e L. Casperius Aelianus dal Parco archeologico
di Baia; le tessere mummularie di Gabi e di Pompei; la provenienza campana o meglio gallica delle anfore Dressel 2 con Caedicia Victrix, Cornelius Pollio, Claudius Claudianus, Homuncio. In Portogallo a Coninbriga, con una riflessione inedita sulla
c.d. legge municipale betica, che in realtà ora viene presentata come una tabula patronatus; dalle scene di banchetto funerario dalla Meseta settentrionale spagnola ai tituli sacri dedicati a divinità in memoria di singoli individui dalla penisola iberica; le urne
cinerarie inedite di Carmona (Siviglia); le attestazioni della tribù Pomptina in Tarraconense ma anche in altre province occidentali; e poi un gruppo di nuove iscrizioni da Emerita Augusta conservate nel Museo Arqueológico de Arte Romano de Mérida; in Grecia a Patrasso con la formula ex decurionum decreto locus datus; a Salona in Dalmazia von un’indagine onomastica che testimonia la possibilità di indagare la grande mobilità di alcuni personaggi e di alcune famiglie (fino in Dacia). In Germania, a proposito di una inedita riflessione storica sulla crisi di potere dell’imperatore Traiano nella Renania romana nell’anno 97-98 sulla base dei diplomi militari; le divinità, come le dee sorelle celtiche Matres Suleviae, con le loro funzioni, i loro cultores, il rapporto con l’esercito dalle due Germanie alla Pannonia, alla Moesia, alla Belgica; in Cilicia col governatore Voconius Zeno, nell’età di Gallieno; in Pamfilia con la dedica a Traiano, a Ulpia Marciana e, probabilmente, a Pompeia Plotina nel 101-102; in Bitinia, col ritrovamento a Nicaea di una base con dedica posta dai Nemesiastai al proconsole d’Asia L. Venuleius Montanus Apronianus Octavius Priscus, nel 138-139 d.C. Infine la Val
Tiberina, la Sicilia e la Sardegna cristiane, con tante prospettive rinnovate. A sé sta il corpus delle iscrizioni aramaiche dall’Armenia e dall’Iberia caucasica, che rappresenta davvero una novità, arrivando fino al III secolo d.C. E le fonti manoscritte, come le
epigrafi milanesi nel ms. Chigi I.VI.203 ora alla Biblioteca Apostolica Vaticana la cui tradizione risale con buona certezza a Ciriaco d’Ancona: con una nuova prospettiva sulle modalità di trasmissione, già nel corso del XV secolo, del materiale epigrafico,
col ruolo svolto dall’intellettuale piacentino-milanese Gabriele Paveri Fontana, allievo di Francesco Filelfo, un possibile corrispondente lombardo di Ciriaco. Altre fonti manoscritte,
come per il carme di Spello, con la figura del giureconsulto Guido Olorini; poi la storia della disciplina, la nascita del Corpus Inscriptionum Graecarum, la storia degli studi, ancora le lettere inedite di Theodor Mommsen a Giovanni Battista de Rossi
e a Bernardino Biondelli per il Varesotto; il riesame critico delle iscrizioni friulane della Biblioteca Palatina di Parma, attribuite ad una mano identificata con il falsario udinese Girolamo Asquini; le annotazioni e postille di Bartolomeo Borghesi ad una copia dei primi quattro tomi del Novus thesaurus veterum Inscriptionum di Ludovico Antonio Muratori. Più in generale il problema della falsificazione epigrafica, il recupero di alcuni documenti ligoriani che vanno invece rivalutati, correggendo la severità degli editori del Corpus Inscriptionum Latinarum.
Il risultato è una riflessione a più voci, condotta con intelligenza e in profondità, sul tema difficile del contributo che la documentazione epigrafica può dare alla conoscenza della complessa organizzazione amministrativa, militare e fiscale nel mondo
romano, con l’evidente vantaggio di cogliere aspetti di dettaglio non considerati in altre fonti. Con tutti i limiti della documentazione epigrafica, ma anche con le potenzialità di un metodo di indagine capace di metterci in comunicazione diretta con il mondo antico.
Per un attimo vorrei lasciarmi andare ad una riflessione che mi riguarda personalmente: se c’e una cosa che mi hanno raccomandato i miei Maestri, è stata quella di mantenere un carattere operativo, di estrema sintesi e di concretezza ai miei interventi; non so se sempre sono stato coerente, ma spero che questo sarà il metodo seguito almeno da chi ci seguirà. In ogni caso questa sarà l’impostazione della nostra rivista, che non rinuncerà mai alla caratteristica principale dell’Epigrafia, al suo carattere scientifico, alla capacità di ricostruire senza mediazioni e senza deformazioni rapporti, ambienti, paesaggi che cogliamo con freschezza da un mondo antico che ancora oggi ci parla.
Vorrei guardare ora al futuro rileggendo le belle parole del nostro Maestro. Scriveva alcuni decenni fa Giancarlo Susini, ben prima di Facebook, quasi una profezia che vediamo compiersi sotto i nostri occhi, allargando progressivamente gli orizzonti della nostra disciplina; lo faceva celebrando i cinquant’anni di Epigraphica, mettendo a fuoco più chiaramente il ruolo innovativo dell’epigrafia tra le discipline classiche, nei tempi nuovi che già si profilavano all’orizzonte, quelli dei social, dei messaggi rapidi e
concisi, delle immagini: Vien fatto di porsi – proprio perché Epigraphica si è aperta ad interrogativi sulla classificazione
e sul divenire del sapere – un altro quesito. Come si esprimeranno “epigraficamente” gli uomini del futuro? Forse, mi vien fatto di supporre, esisteranno meno lapidi gloriose, invece più messaggi baluginanti (in connessioni diverse con il linguaggio delle immagini, quindi in sintonia con gli schermi). Forse scriveranno di meno, nelle epigrafi (cioè in pubblico e con intenzioni durevoli) le strutture statuali; scriveranno di più gli uomini associati nelle fedi, nelle clientele, nelle imprese. Forse saranno comunque e per sempre i protagonisti del potere a gestire il potere pubblico.
Epigraphica è aperta a registrare ed a discutere – come durante il suo mezzo saeculum – ogni rivolgimento del modo di pensare e dei modi d’usare del messaggio iscritto: dal profondo delle storie, in avanti.
Quasi una profezia se consideriamo il ruolo dei social oggi per formulare denunce incisive, giudizi stringati, informazioni fulminanti, con uno sforzo di sintesi, basato su abbreviature e convenzioni comuni che vengono da esperienze ben più profonde.
Roma-Bologna-Sassari-Bordeaux, 30 agosto 2022
Attilio Mastino
Direttore di “Epigraphica”>>

La VI edizione del Premio Giancarlo Susini vinta da Angela Cinalli, col libro Πτανοῖς ποσίν. Poeti vaganti, musici e docente di età ellenistica. Parte I – Delο e le Cicladi in pubblicazione nella collana «Quaderni dei Seminari romani di cultura greca», diretta dal Prof. Roberto Nicolai

EPIGRAPHICA

PERIODICO INTERNAZIONALE DI EPIGRAFIA

Viale Umberto 52 – 07100 Sassari (Italia), mastinoatt@gmail.com, 079 270035

VI EDIZIONE DEL

Premio Giancarlo Susini

 

I sottoscritti prof. Attilio Mastino, direttore del periodico internazionale di epigrafia “Epigraphica” e on.le Giacomo Spissu Presidente della Fondazione di Sardegna, sentito l’Editore Carocci per la Collana Epigrafia e Antichità per la VI edizione del Premio per ricordare il prof. Giancarlo Susini, bandita in data 1 maggio 2022 il con il contributo della Fondazione di Sardegna e il Patrocinio della Società Scientifica Scuola archeologica italiana di Cartagine; viste le indicazioni pervenute dalla Commissione giudicatrice nominata in data 16 giugno 2022 e composta dai proff. Alain Bresson, Francesco Camia, Attilio Mastino; rilevato che il Premio (mille euro per opere in corso di stampa, duemila euro per opere incluse nella collana Epigrafia e Antichità) è riservato ad una pubblicazione di epigrafia greca o latina, dattiloscritta oppure già edita presentata da un candidato che non abbia superato i 40 anni di età, come risulta dal bando. Allo scadere dei termini per la presentazione (15 giugno 2022), era pervenuta un’unica opera in fase di pubblicazione.

Preliminarmente la Commissione precisa che per un’opera edita da altro Editore sarà possibile l’inserimento immediato di una fascetta o altra indicazione con la scritta “Opera vincitrice della VI edizione del Premio Giancarlo Susini”.

I commissari hanno esaminato dopo la scadenza del Bando l’opera pervenuta  e, dopo attenta discussione, hanno deliberato all’unanimità di attribuire il premio al volume di Angela Cinalli, ΠΤΑΝΟΙΣ ΠΟΣΙΝ. Poeti vaganti, musici e conferenzieri di età ellenistica Parte I – Delo e le Cicladi (in stampa presso l’Editore Quasar con la motivazione che si riporta di seguito, in deroga al bando sul requisito dell’età considerando che l’opera è stata consegnata all’editore nel dicembre 2021).

Angela Cinalli è nata l’8 dicembre 1981 e tra il 2020 e il 2023 è titolare di una borsa Marie Skłodowska Curie, Global Fellowship (MSCA-IF-GF 2018), presso il Center for Hellenic Studies, Harvard University e  Roma Sapienza (Codice fiscale CNLNGL81T48A485S,  IBAN IT71Z0310403205000000821466).

<< Il titolo del libro di Angela Cinalli, Πτανοῖς ποσίν. Poeti vaganti, musici e docente di età ellenistica. Parte I – Delο e le Cicladi in pubblicazione nella collana «Quaderni dei Seminari romani di cultura greca», diretta dal Prof. Roberto Nicolai, Quasar editore, rende omaggio a un celebre studio di Margherita Guarducci, “Poeti vaganti e conferenzieri dell’età ellenistica: Ricerche di epigrafia greca nel campo della letteratura e del costume” (Mem. Acc. Linc s.6, vol.2, 1927-1929, 629-665). Quasi un secolo dopo, la nuova opera, che è solo la prima di una serie, si propone di raccogliere tutte le testimonianze relative ai poeti, artisti e intellettuali attivi a Delo e nelle Cicladi durante il periodo ellenistico. Ancora una volta si dimostra che la via che unisce letteratura ed epigrafia è fruttuosa ma non facile da percorrere. L’opera si apre con un lungo capitolo introduttivo che definisce chiaramente gli obiettivi della ricerca e mostra la posta in gioco. Poeti, artisti e intellettuali erano in sostanza sempre in movimento. Questo giustifica il riferimento ai “piedi alati” nel titolo dell’opera (secondo l’epigramma dell’araldo e corridore Phorystas, Tanagra IG VII 530, III secolo a.C.), che ovviamente fa riferimento anche agli attributi di Ermes e Perseo. I concorsi di poesia e musica hanno dato a poeti e artisti l’opportunità di misurarsi con i loro coetanei. I discorsi pubblici hanno permesso ai relatori di conquistare un pubblico di dilettanti illuminati. L’introduzione mette in luce anche l’evoluzione storica: un cambiamento avvenne dopo il 166 a.C. con l’acquisizione di Delo da parte di Atene e l’espulsione dei Deli.

L’opera raccoglie per la prima volta in maniera sistematica e analitica tutta la rilevante documentazione epigrafica (decreti onorari, dediche e basi statuarie, epigrammi celebrativi e funerari) relativa all’attività in età ellenistica – a Delo e nelle Cicladi – dei technitai ovvero degli artisti della musica e della scena, sia poeti che interpreti, in ambito letterario musicale, che si spostavano da un centro all’altro del mondo greco seguendo le rotte delineate nelle occasioni festive. Si tratta di figure che solo in rari casi sono note dalle testimonianze letterarie ma che non per questo sono di minor interesse per lo studio della cultura artistica greca, e che contribuiscono a riportare alla luce una ricchissima produzione letteraria ‘popolare’ quasi del tutto perduta, ma di cui è almeno possibile, attraverso il dato epigrafico, cogliere alcuni aspetti, a cominciare dai nomi di questi poeti ‘minori’. Oltre all’indubbia originalità dell’impianto e dell’approccio, e alla sua impressionante esaustività, si segnala la capacità di valorizzare la documentazione epigrafica al fine di dotare di contorni più definiti una parte sommersa della produzione letteraria e più genericamente artistica della Grecia ellenistica. Da questa indagine sistematica emergono nomi di artisti, specialità e rotte artistiche, occasioni celebrative. L’analisi della Cinalli ci riesce adottando una prospettiva che non è solo ed esclusivamente epigrafica, supportata com’è da una solidissima conoscenza della coeva produzione letteraria, con la quale l’opera instaura un dialogo costante (come ci si può rendere conto dall’indice delle fonti a chiusura del volume). In secondo luogo, lo sforzo euristico è supportato da una struttura ben definita e articolata, che da una parte permette all’autrice di organizzare in maniera originale una documentazione ricca e non facile da maneggiare, facilitando così la ricerca dei numerosissimi dati (come dovrebbe essere in ogni opera che sia anche opera di consultazione, come è naturale per i lavori incentrati sulla documentazione epigrafica), ma che dall’altra parte non rifugge, soprattutto nella prima ampia sezione, da un tentativo di sintesi storicamente fondata sul fenomeno degli artisti e intellettuali in movimento in età ellenistica. Il contesto dei documenti può essere agonistico o meno. Come previsto, è dall’isola di Apollo che proviene la stragrande maggioranza dei documenti. Questi sono presentati, tradotti e commentati con cura. Infine, una serie di tabelle, grafici e mappe forniscono una panoramica dei dati raccolti.

La commissione giudicatrice esprime un vivo apprezzamento per l’originalità dell’opera, per gli studi che sono programmati sulla produzione epigrafica delle Cicladi e più in generale il contributo alla storia della letteratura greca in età ellenistica: forse in futuro si riuscirà allora a guardare alla produzione letteraria e artistica cd. “popolare” del mondo greco, rendendo così pienamente giustizia a una ricca, variegata e complessa produzione epigrafica, che attendeva di essere studiata in tutta la sua potenzialità>>.

Il Premio sarà consegnato a Bordeaux il 2 settembre 2022 in occasione del XII Congresso di Epigrafia Greca e Latina  e consiste in mille euro.

IL XXI CONVEGNO DE L’AFRICA ROMANA – SUFETULA 16-19 DICEMBRE 2022

UNIVERSITÀ DEGLI STUDI DI SASSARI

Centro di Studi Interdisciplinari sulle Province Romane

 

Viale Umberto 52 – I- 07100 SASSARI – tel. 0039 079 2065203

Posta elettronica: africaromana@uniss.it

 

“L’AFRICA ROMANA”, XXII

Convegno internazionale di studi

L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio-Claudii

Sufetula 15-19 dicembre 2022

 

Seconda circolare e programma provvisorio

 

Il Centro di Studi Interdisciplinari sulle Province Romane dell’Università degli Studi di Sassari, d’intesa con il Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione, con il Dipartimento di Scienze Umanistiche e Sociali, con l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, con l’Institut National du Patrimoine de Tunisie e con la Scuola Archeologica Italiana di Cartagine e l’Université de Paris-Nanterre, con il patrocinio dell’Association Internationale d’Épigraphie Grecque et Latine, organizzano il ventiduesimo Convegno internazionale di studi su “L’Africa Romana”, che si svolgerà Kasserine-Sufetula da giovedì 15 a lunedì 19 dicembre 2022 e sarà dedicato al tema «L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio-Claudii». Sessione speciale sulle nuove scoperte epigrafiche.

In occasione del Convegno sono in programma alcune escursioni, presentazioni di volumi, mostre ed esposizioni.

Con la presente si informano gli studiosi interessati che le proposte di relazione con un riassunto di 15 righe debbono essere inviate entro e non oltre il 30 giugno 2022 al Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione – Università degli Studi di Sassari (Viale Umberto n. 52) – I – 07100 SASSARI (e-mail: africaromana@uniss.it). La presentazione delle circa 40 relazioni che saranno accettate dal Comitato scientifico internazionale non potrà superare i 20 minuti; il testo scritto dovrà essere consegnato alla Segreteria all’apertura del Convegno; il dattiloscritto definitivo (massimo 10 pagine) dovrà pervenire entro due mesi dalla chiusura del Convegno per la pubblicazione degli Atti, che si prevede sollecita: si pensa ad un unico volume pubblicato dall’Università di Sassari di circa 500 pagine, curato da Samir Aounallah, Frédérik Hurlet e Paola Ruggeri. In sede locale l’organizzazione sarà curata da Samir Aounallah (email: samiraounallah@gmail.com). Si svolgerà una sezione posters che sarà sintetizzata all’interno del volume, secondo le indicazioni del Comitato Scientifico presieduto da Attilio Mastino.

Non sono previste quote di iscrizione. A carico dei congressisti saranno per intero le spese di viaggio e di alloggio in pensione completa a Sbeitla (aeroporto di arrivo Cartagine). Un numero limitato di biglietti aerei prepagati sarà riservato dall’INP agli studiosi del Maghreb che presenteranno una comunicazione originale.

È possibile richiedere in cambio gli Atti del Convegno precedente scrivendo o telefonando al Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione dell’Università degli Studi di Sassari. I testi precedenti sono tutti on line. L’Università di Sassari non pagherà né biglietti aerei né vitto e alloggio.

Si coglie l’occasione per segnalare il sito INTERNET dedicato ai Convegni de “L’Africa Romana”, col seguente URL https://dissufdidattica.uniss.it/it/ricerca/centri-e-laboratori/centro-di-studi-interdisciplinari-sulle-province-romane.

Vedi anche www.scuolacartagine.it; www.epigraphica.it; su facebook: SAIC, Scuola archeologica italiana di Cartagine; Epigraphica.

I numeri telefonici del Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione sono i seguenti: 079 2065203 (Ruggeri), 2065233 (Gavini), 2065231 (Cocco, Zucca). I colleghi interessati a trasmettere comunicati e novità potranno utilizzare il seguente indirizzo di posta elettronica: africaromana@uniss.it.

Ulteriori informazioni organizzative saranno comunicate con la terza circolare nel mese di luglio.

Cordiali saluti.

Sassari, 7 giugno 2022.

 

PROGRAMMA PROVVISORIO

(il programma definitivo con la terza circolare il I luglio)

 

Nella riunione del Comitato scientifico svoltasi oggi è stato approvato il programma iniziale e sono state accolte le seguenti comunicazioni (massima durata 30 minuti ciascuna) :

 

Venerdì 16 dicembre ore 9 e ore 15

 

Paola Ruggeri, Introduzione, ruggeri@uniss.it

Saluti delle Autorità

 

Ouiza Ait Amara, Algeri, ouizaaitamara2000@yahoo.fr

Les combattants numides et maures dans les armées d’Hannibal

 

Samir Aounallah, Tunisi, samiraounallah@gmail.com,

Notes sur la géographie historique de l’Africa (147-27 a.C.)

 

Marc Mayer, Barcelona, mayerolive@yahoo.es

Quaestiones Sallustianae. Observaciones sobre el Bellum Iugurthinum de Gayo Salustio Crispo

 

Zakia Ben Hadj Naceur-Loum, Musée National du Bardo, zakialoum@yahoo.fr

Représentations et perceptions des reines provinciales : le cas des Cléopâtre (51 av. J.-C. -23 ap. J.-C.)  

 

Deloum Saïd, Alger, saiddeloum@yahoo.fr

Inventaire et Etude des Trouvailles monétaires en Afrique antique, « Cas du trésor monétaire de Ghassira »

 

Arbia Hilali, hilaliarbia@gmail.com

La distribution des terres aux vétérans : un acte d’affirmation politique de César puis de son héritier Auguste en Afrique.

 

Giovanni Di Stefano, Università della Calabria, giovannidistefano1@libero.it

Cartagine, mercanti e produttori siciliani dopo la fondazione augustea 

 

Hernan Gonzalez Bordas, Ausonius Bordeaux, hgonzalezbordas@gmail.com

La grande propriété en Afrique entre la loi de 111 av. J.-C. et les Julio- Claudiens. État de la question et nouveaux outils de travail

 

Sergio España-Chamorro, Ausonius, Bordeaux, sergio.espana@ghis.ucm.es

Los primeros miliarios de África y la política viaria durante la época julio-claudia

 

Mohamed Abid (Tunis), abidmohammed2005@yahoo.fr

Le vocabulaire administratif en Afrique romaine au premier siècle

 

Michele Valandro, Radboud University Nijmegen, michele.valandro@ru.nl

Continuità e cambiamento nella terminologia istituzionale delle comunità locali nell’Africa romana

 

Khadidja Mansouri, mansourikhadidja58@gmail.com

L’Afrique du Nord un important fournisseur d’animaux pour les cités d’outre mer. IIs. av. J.-C jusqu’au siècle des Julio-Claudien

 

Stefan Ardeleanu – Pieter Houten – Sabine Panzram (Université d‘Hamburg), st.ardeleanu@gmail.com

L’émergence du culte impérial en Afrique du Nord : matérialité, acteurs, contextes spatiaux

 

Caroline Schwob-Blonce, Université de Caen Normandie, caroline.blonce@unicaen.fr

Réception et diffusion du culte impérial dans les provinces d’Afrique à l’époque julio-claudienne

 

Helena Gozalbes García Granada, helenagg@ugr.es, Antonio Ibba Sassari, ibbanto@uniss.it,

Tiberio e gli Uticenses: ipotesi sull’origine di un inusuale modello monetario

 

Sabine Lefebvre, Université de Bourgogne, sabine.lefebvre@u-bourgogne.fr

Les cités de l’Afrique du nord et l’empereur Claude

 

Francesco Tomasello, Università di Catania, Rossana De Simone, Università di Enna “Kore”, rossanadesimone@libero.it

Da Lpqy a Lepcis Magna: dall’emporium alla civitas foederata e libera et immunis: per un aggiornamento della prospettiva di ricerca

 

Giuseppe Mazzilli, Università degli Studi di Macerata, g.mazzilli@unimc.it

Il ricorso al capitello corinzio nell’architettura giulio-claudia di Leptis Magna: nuovi dati e riflessioni

 

Leila Benchernine Doctoranda Université d’Alger 2. Institut d’Archéologie, tafssout@hotmail.com in attesa del paere del direttore di tesi,

Des Portraits de la dynastie Julio-Claudienne à Rusicade.

 

Fabiola Salcedo Garcés, Raquel Rubio González, Universidad Complutense de Madrid, fsalcedo@ghis.ucm.es,

La statuaria pubblica in Bulla Regia: una revisione

 

Helena Gozalbes García, Universidad de Granada, helenagg@ugr.es, Noe Conejo Delgaddo, Università degli studi di Padova

L’immagine del dio Serapide nella monetazione dell’Africa Proconsolare

 

Francesco Tecca, Michele Butini, Sevilla, ftecca@us.es, mbutini@us.es

I carmina latina epigraphica africani dell’età Giulio-claudia

 

Giovanni Naccarato, giovanninaccarato8@gmail.com,

Pietas e autorappresentazione in Nord Africa: le iscrizioni funerarie dell’età Giulio-claudia

 

 

 

Sabato 17 dicembre ore 9

Samir Aounallah, Hernan Gozales Bordas, Louis Maurin, INP Tunisi-Ausonius Bordeaux

Réflexions sur la constitution municipale de Thugga à la lumière des nouveautés épigraphiques.

 

Abdellatif Rhorfi, rhorfiab1@gmail.com

L’intégration de la Maurétanie occidentale dans l’Orbis Romanus : processus et caractéristiques

 

Sabato 17 dicembre ore 15 : Nuove scoperte epigrafiche

Ali Chérif, Université de Jendouba, Institut supérieur des sciences humaines, alicherif.inp@gmail.com

Relecture d’une dédicace à Frugifer retrouvée provenant de Henchir Ksar Hlel, près de Thabbora en Afrique proconsulaire

 

Lotfi Naddari, Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, lotfinaddari@gmail.com

Mohamed Riadh Hamrouni, medriadhhamrouni@gmail.com

Un ponderarium à Sufetula ? : témoignages archéologiques et épigraphiques

 

Paola Ruggeri, Attilio Mastino (Sassari), ruggeri@uniss.it, mastinoatt@gmail.com:

La rotta di Cesare tra Lilibeo, Africa e Sardinia: il circuito marittimo percorso dai cultores di Astarte-Venere e di Melqart-Ercole Nouritano

 

Mustapha Dornane, Alger, Institut d’ArchéologieUniversité Alger 2, Email : mustapha.dorbane@univ-alger2.dz

Le site d’El Hamdania – Trois Îlots – Cherchell. Nouveaux datations à partir de la céramique aretine

 

 

Frédérik Hurlet, Conclusioni

fhurlet@parisnanterre.fr

 

POSTERS

Paola Cavaliere, paolacavaliere@inwind.it, Danila Piacentini, danila.piacentini@gmail.com

Tanit / Tinnit in argilla e ceramica

          

Giulia Baratta (Macerata), giubaratta@yahoo.de

Elementi decorativi di carri e bardature di cavallo in Africa e Iberia

LA VI EDIZIONE DEL PREMIO GIANCARLO SUSINI

EPIGRAPHICA

PERIODICO INTERNAZIONALE DI EPIGRAFIA

Via Zanfarino 58– 07100 Sassari (Italia)

mastinoatt@gmail.com, 079 270035

VI EDIZIONE DEL  

Premio Giancarlo Susini

             La nuova Direzione di “Epigraphica”, con il contributo della Fondazione di Sardegna,  bandisce la sesta edizione di un premio intitolato al prof. Giancarlo Susini, da attribuire ad una pubblicazione di epigrafia greca o latina non ancora edita.

  1. Il premio è destinato all’opera inedita a carattere monografico di un giovane studioso o di una giovane studiosa che non abbia superato i 40 anni di età alla data del bando. Sono ammesse opere scritte in francese, inglese, italiano, spagnolo, tedesco, portoghese.
  2. L’importo del premio, indivisibile, è di € 1000,00.
  3. Possono partecipare al concorso gli studiosi la cui opera sia stata terminata entro gli anni 2020 e 2021. Sono ammesse solo le opere inedite.
  4. La domanda di partecipazione dovrà essere inviata entro il 15 giugno 2022 al seguente indirizzo mail: mastinoatt@gmail.com; dovrà essere corredata dal curriculum degli studi del richiedente e da un esemplare dell’opera inedita in PDF. La corrispondenza dovrà essere inviata a: Epigraphica, Via Zanfarino 58 – 07100 SASSARI (Italia) – tel. 079 270035. Le opere presentate non saranno restituite.
  5. Il premio sarà assegnato da una Commissione Internazionale che si riunirà per via telematica.
  6. Il premio sarà consegnato a Bordeaux il 30 agosto 2022 in occasione del XVI Congressus internationalis Epigraphiae Graecae et Latinae (L’épigraphie au XXIe siècle).  Può essere pagato all’autore oppure destinato alla pubblicazione dell’opera premiata presso Carocci Editore (Collana Epigrafia e Antichità), che nel caso contribuiranno con ulteriori 1000,00 euro.

Bologna-Sassari, 1 maggio  2022.

EPIGRAPHICA

Il Direttore

Attilio Mastino

 

DIVINITA’ IN VIAGGIO

«Presentazione del volume “Divinità in viaggio. Culti e miti in movimento nel Mediterraneo antico” – Porto Torres, Antiquarium Turritano, 5 maggio 2022»

27/04/2022

Presentazione del volume “Divinità in viaggio. Culti e miti in movimento nel Mediterraneo antico”

Porto Torres, Antiquarium Turritano, 5 maggio 2022, ore 18.00

In occasione di una serie di iniziative promosse dal Comune di Porto Torres e dedicate al tema della migrazione, giovedì 5 maggio 2022 alle ore 18.00 presso il Museo Nazionale Antiquarium Turritano, in collaborazione con la Direzione Regionale Musei Sardegna e l’Università degli Studi di Sassari, si terrà la presentazione del volume “Divinità in viaggio. Culti e miti in movimento nel Mediterraneo antico”, alla presenza in collegamento on line degli Autori, i Proff. Corinne Bonnet e Laurent Bricault dell’Université Toulouse – Jean jaurès.

Interverranno:

LUANA TONIOLO, Direttrice Regionale Musei Sardegna, Saluto

STEFANO GIULIANI, Direttore Antiquarium Turritano, Saluto

MARIA BASTIANA COCCO, Assessore alla Cultura del Comune di Porto Torres, Saluto

Gli Autori del Volume CORINNE BONNET e LAURENT BRICAULT dell’Universite? Toulouse – Jean Jaure?s

dialogheranno con

PAOLA RUGGERI e ALBERTO GAVINI dell’Universita? degli Studi di Sassari – Dipartimento di Storia, Scienze dell’Uomo e della Formazione.

In allegato la locandina dell’evento.

INFORMAZIONI:
https://applicazioni.uniss.it/uniss/index.php/redazioneweb/file/LOCANDINA_DIVINITA.pdf